Tous les ans à la rentrée des classes, un reportage montre une mère fière de scolariser ses enfants à la maison, alors qu’ils ont accès à une école primaire. Il faut être d’une prétention sans bornes pour affirmer pouvoir remplacer des dizaines d’instituteurs, de formation universitaire faut-il le rappeler, et ce, dans des matières aussi variées que le français, l’anglais, les mathématiques, l’histoire, la géographie, etc. Sans compter également la panoplie de services spécialisés et d’équipements que seules les écoles et commissions scolaires peuvent offrir à leurs élèves. Si le ministère de l’Éducation réussit à faire fermer des écoles illégales (le plus souvent sectaire), il devra aussi se pencher sur ce véritable fléau, pour les enfants. La scolarisation est une obligation légale, mais il est du devoir du gouvernement du Québec de s’assurer qu’elle se fasse dans des conditions optimales. Il ne fait aucun doute que l’école demeure le premier choix et Le Soleil devrait avoir honte d’ériger ces parents en héros contestataires.