J’ai conçu et rédigé (Sivis Conseil) un guide pratique à l’usage des débutants désirant démarrer une présence sur les médias sociaux. De la création des divers profils à la gestion des commentaires, ce document abonde de conseils simples et concis. Si à l’origine il s’adresse aux candidats aux élections scolaires, il peut facilement s’appliquer à tout organisme comme à toute personne physique, il suffit de le remettre dans un contexte.
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Élections : Sondage de popularité à Québec
Le Journal de Québec rend public ce matin un sondage qui confirme la très forte notoriété (96 %) du maire sortant et candidat à la mairie aux élections du 3 novembre prochain, Régis Labaume. Ce même sondage nous renseigne également sur la faible notoriété (13 %) de son adversaire à ce poste David Lemelin. Cet écart est considérable mais si le candidat Lemelin attire l’attention, et ce, de façon positive, il devrait pouvoir gagner des dizaines de points d’ici quelques semaines.
Quant au reste des résultats concernant les candidats aux postes de conseillers des 21 districts, ils ne sont pas surprenants et se limitent au faible échantillonnage retenu par le sondage. Une question posée sans assistance de surcroit (sans suggestion de noms) qui n’aide en rien. En effet, avec 500 répondants, c’est toute la population de Québec qui se prononce sur l’existence de candidats qui ont, par définition, plus de notoriété dans leur district que dans l’ensemble de la ville. Je demeure persuadé qu’Yvon Bussières (4 %) ou Steeve Verret (2 %) sont connus par plus de gens, dans leur district respectif, que ne révèle le sondage. Et une élection, ça se passe aussi dans un district, pas seulement dans les médias.
MIRADOR et mon inconfort
Voir la série télévisée Mirador de Radio-Canada me crée toujours un certain inconfort. C’est caricatural, mais j’aime bien. Toutefois, je suis conscient que cela n’a rien à voir avec la réalité des relations publiques et qu’en cela c’est une œuvre complète de fiction. Moi je le sais car je suis dans le domaine depuis longtemps, mais le téléspectateur moyen n’y voit que le reflet de la « réalité » : un monde de « crosseurs » , d’ambitieux et de manipulateurs, sans aucune éthique personnelle ni professionnelle. Je trouve curieux que dans les séries télé on cherche à faire des professeurs, des policiers, des pompiers, des médecins des héros tandis que cette fois-ci, on cherche visiblement à discréditer la profession. Le tout en glorifiant le travail journalistique, naturellement. Ce qui m’agace au plus haut point c’est cette propension de Radio-Canada à réduire la frontière entre fiction et réalité en présentant « l’agence Mirador » comme si c’était une véritable entreprise, sur son site web. Je ne connais pas la suite des épisodes, mais je souhaite vivement un meilleur équilibre des choses, mais j’en doute.
L’affaire Jacques Languirand : règlement de compte ?
Ce qui devrait n’être qu’un incident prend parfois des proportions démesurées. Le Soleil de ce matin rapporte que Jacques Languirand animateur depuis 40 ans de l’émission « Par quatre chemins » a été suspendu par « la direction » après avoir tenu des propos jugés injurieux (et un doigt d’honneur) envers certains collègues des communications Languirand en conférence de presse sur Webpresse.ca . Tout cela ressemble à un prétexte de la part de la direction pour régler ses comptes avec ce personnage. Certes il ne doit pas toujours être facile à vivre, mais l’attitude de la direction est démesurée. Si encore les propos injurieux avaient été tenus en ondes, je ne dis pas, mais qu’une affaire de chicane interne prenne autant d’ampleur soulève plus de questions que de réponses… Vous pouvez signifier votre désapprobation en allant sur les pages Facebook créées à cette fin.
Cellulaire : au vol !
Le Soleil de ce matin constate à juste titre que nous sommes victimes de vol de la part des fournisseurs de téléphonie cellulaire. Non seulement les coûts d’abonnement régulier sont exorbitants, mais ce qu’on oublie de mentionner c’est que les frais d’utilisation de données à l’étranger sont carrément du vol. Rogers (et les autres comme Bell), mon fournisseur, n’offre que des forfaits d’un mois, et oui un mois, à l’étranger. Autant le transfert de données, que les messages textes et le temps d’antenne cellulaire coûtent les yeux de la tête. À chaque séjour, on me sale avec une facture d’au moins 300 $, en plus de mon forfait mensuel de 100 $ ! Et pourtant je fais une utilisation minimale de mon cellulaire à l’étranger, autant pour le Web que la téléphonie. En comparaison, un forfait illimité en France coûte environ 40 $ et les interurbains au Canada sont sans frais supplémentaires. On a toujours justifié les coûts de téléphonie élevés au pays en raison de la distance et du coût des infrastructures… Cela ne tient pas la route quand on regarde ce qui se fait ailleurs dans le monde.