Cet article Journal de Québec a de quoi surprendre et inquiéter. Un policier est forcé par le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) d’abandonner les combats extrêmes car cela contrevient à un règlement interne (Règlement sur la discipline des membres du Service de police de la ville de Québec) autour de la fréquentation d’endroits potentiellement reliés au milieu criminel. Malgré mes recherches, je ne connais pas la teneur exacte du règlement sur lequel s’appuie le SPVQ, pas plus que les conclusions de l’enquête interne mais l’article du Journal de Québec précise « En conséquence, après vérification de la situation, il appert clairement que les lieux où vous pouvez être appelé à livrer des combats ou à vous entraîner sont généralement reliés, de façon directe ou indirecte, au milieu criminel. En conséquence, il vous est désormais interdit de participer à de telles activités dans de tels lieux ».
On sait qu’un grief a été déposé par la Fraternité des policiers de Québec, ce qui fait qu’il y aura la plus grande des confidentialités autour de cette affaire. Il est cependant du devoir du SPVQ d’expliquer ses agissements, qui supposent des soupçons sérieux, si ce n’est envers son policier, envers le milieu des combats ultimes. S’il s’avérait que ce ne soit qu’une question « d’image » il faudra dorénavant interdire à tous les policiers de fréquenter les bars du Québec. En effet, on sait que souvent, les bars sont liés de près ou de loin au milieu criminel car il s’y fait parfois de la vente de drogues illicites…
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Oui au Tramway mais dans l’axe Nord/Sud
Il ne se passe pas une semaine sans que le dossier du Tramway à Québec refasse surface. Aujourd’hui c’est l’inquiétude du financement par Québec. Moi je dis oui au Tramway même si son coût est trop élevé. Toutefois, si on le compare à ce qui est investi dans les autoroutes pour polluer davantage, c’est bien peu. Par contre, l’intention d’implanter le Tramway sur Charest (aux dernières nouvelles) est pour le moins surprenante. Après Marie-de-l’incarnation il n’y a personne, que des industries, des commerces et des autos en transit. Normalement le transport collectif devrait être là où sont les gens et c’est une vue de l’esprit de penser que le monde va s’installer sur Charest parce qu’il y a un Tramway. Cela dit, le grand besoin en transport à Québec est dans l’axe Nord/Sud. Les gens viennent de la banlieue pour travailler et sortir à Québec. Deux axes sont à privilégier : le long de l’autoroute Laurentienne, ou la 1re avenue (comme autrefois) et dans l’axe de l’autoroute Robert Bourassa. Puisque la Ville de Québec ne semble pas très chaude à l’idée de voies réservées pour les autobus sur les autoroutes, elle le sera peut-être davantage pour un tramway qui passera devant le nouveau Collisée. Mais attention, il faut en tramway sans fil apparent, sinon c’est le retour à la pollution visuelle des années 1900. À suivre !
Pour un cinéma au centre-ville de Québec (Limoilou), mais il faut y aller !
Je suis le premier à être malheureux depuis la disparition du seul cinéma en centre-ville da Saint-Roch. J’y allais à pied, régulièrement, mais il faut bien avouer que les salles étaient toujours vides depuis quelques années. Les locataires des lieux, Cinéplex Odéon ont laissé le tout à l’abandon alors qu’à l’ouverture, 15 ans plus tôt environ, ils se vantaient d’avoir un cinéma des plus modernes au pays « nouvelle génération ». C’est certain que le pied carré est rendu cher dans Saint-Roch et qu’un cinéma a besoin de grands espaces et de stationnement (car le Québécois se déplace en auto, même en ville). Difficile d’être aussi rentable qu’en banlieue, près du trafic. Bref, c’est une autre victoire de la banlieue sur le centre-ville, après les commerces, la culture et les loisirs loin de ceux qui, ma foi, n’ont peut-être pas autant les moyens de se payer un popcorn et une liqueur à 10 $ ! Je rêve de ravoir mon cinéma Lairet sur la 3e avenue, à 1 minute à pied de chez moi… ou encore le cinéma Cartier (le vrai). Impossible aujourd’hui mais pourquoi pas sur le chemin de la Canardière, près du Cegep Limoilou, de grands terrains y sont toujours accessibles et il y des milliers d’étudiants autour qui consomment… à réfléchir !